Il est maintenant avéré que l’activité métabolique et la structure moléculaire même du microbiote intestinal contrôlent le développement des maladies métaboliques et cardiovasculaires. De la bouche à l’anus, les bactéries qui colonisent les épithélia correspondants métabolisent les nutriments mais aussi les composants alimentaires non absorbables par l’homme et les résidus et productions cellulaires. De même, elles synthétisent de nouvelles molécules à partir de celles produites par l’hôte tels que les acides biliaires secondaires.
Ainsi, les constituants moléculaires de type lipopolysaccharides, peptidoglycanes et flagelline, les produits du métabolisme, notamment fermentaire, tels qu’acides gras à chaîne courte, molécules nitrosylées, sulfonylées, les dérivés de molécules eucaryotes (acides biliaires déconjugués), ainsi que les hormones intestinales dérivées de la sérotonine, pour n’en citer que quelques-uns, sont des voies de communication entre l’hôte et le microbiote.
Une solution thérapeutique telle qu’une entité chimique visant une cible intestinale spécifique du microbiote peut-elle être entrevue dans le domaine des maladies cardiométaboliques ?
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